Test : Child of Light

Publié : Le 17 Mai 2016 à 16:32
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Un jeu magnifique mais uniquement disponible en version dématerialisée.

Rayman au Pays des Merveilles

L’histoire commence par une petite scénette animée avec des vitraux digne des plus grands classiques Disney. Aurora vit heureuse avec ses parents mais une succession d’événements tragiques la guide vers la mort. Elle se réveille alors sur un autel dans un lieu étrange. Croyant à un mauvais cauchemar, elle prie pour se réveiller et retourner auprès de son père. C’est à ce moment là qu’elle tombe sur une « luciole », Igniculus qui va lui servir de guide car elle est celle qui devra récupérer les étoiles, la Lune et le Soleil afin de ramener la lumière sur le monde magique de Lémuria, lumière volée par la (méchante) Reine de la Nuit. Va s’en suivre une aventure haut en couleur durant de laquelle Aurora récupérera une épée légendaire pour occire ses ennemis et fera la connaissance de nombreux compagnons de route afin de sauver ce monde féerique mais ça, je vous laisse le découvrir par vous-même. 

 

La féérie des deux joysticks et du tour par tour

La progression de Child of Light se fait dans un scrolling horizontal (puis vertical après avoir récupéré très rapidement les étoiles qui lui octroieront des ailes). Vous vous déplacerez donc à l’aider du joystick gauche et vous pourrez vous envoler comme bon vous semble en appuyant simplement sur croix. 

 

Ce n’est pas tout, à la manière du jeu Brothers : A Tale of Two Sons, vous contrôlerez aussi Igniculus avec le joystick droit. Ce dernier vous permettra d’atteindre des poussières d’étoiles inaccessibles autrement, des coffres que seul lui peut ouvrir, en appuyant longuement sur R1, ou encore d’éclairer les passages sombres du jeu. Notre petite luciole aura aussi une utilité non négligeable avant et pendant les combats. En effet, lors de votre progression, les ennemis apparaissent directement dans l’aire de jeu et un moindre contact avec eux engagera le combat. Afin de vous donner un avantage, et de pouvoir être le premier à attaquer, vous pourrez placer Igniculus sur l’ennemi en question et appuyer sur R1 afin d’éblouir ce dernier. 

 

Pendant les combats, il pourra ralentir le tour des ennemis toujours en se plaçant sur eux et en pressant R1, redonnez de la vie à vos combattants (un peu à la manière du sort récup de Final Fantasy) et récupérer des vœux afin de rendre PV et PM à votre équipe. Igniculus est donc un personnage très important dans votre progression et vous sortira parfois de situations mal engagées. D’ailleurs, un deuxième joueur pourra l’incarner en utilisant une deuxième manette afin de décharger le premier de son contrôle parfois ardu. Pour avoir testé le jeu à deux, je confirme que c’est un avantage considérable. A noter que lorsque Igniculus est contrôlé par un deuxième joueur, il se déplacera à l’aide du joystick gauche et s’illuminera avec la touche R2. 

 

En parlant des combats, nous sommes face à un J-RPG et qui dit J-RPG dit tour par tour. En bas de l’écran, vous remarquerez une jauge découpée en deux parties, celle qui nous intéresse ici est la plus petite : le segment exécution. Votre équipe est dépendante de cette barre et ne pourra choisir une action qu’en arrivant au début du segment « exécution » (il en est de même pour vos ennemis évidemment). Le jeu se met alors en pause et vous aurez tout le temps de choisir quelle action exécuter (attaquer, vous protéger, utiliser une potion ou remplacer votre personnage par un autre). D’ailleurs, vous protéger sera très important car si vous exécutez une action offensive et que votre ennemi attaque avant vous, celle-ci se verra interrompu en plus de vous faire reculer dans votre tour d’action. Il est donc très important d’avoir un œil sur votre jauge d’action tout au long du combat afin d’anticiper les moindres faits et gestes de vos assaillants. Ajoutez à cela qu’ils pourront vous infliger certaines altérations d’états comme la paralysie, le ralentissement, etc. 

 

 

 

Cela dit, vous en serez vous aussi capable. Le jeu vous propose en effet 8 personnages jouables dont Rubella l’Aerostati qui est une spécialiste des sorts de soins, Robert le boldu qui s’occupera de ralentir les ennemis et d’accélérer les membres de votre équipe, Finn le Capilli qui est un mage maîtrisant les magies élémentaires (Feu/Eau/Electricité) et Aurora la polyvalente qui peut frapper les ennemis de son épée ou leur lancer des sorts de lumière. Certains assaillants ont des faiblesses élémentaires donc il ne vous faudra pas hésiter à switcher entre les membres de votre équipe pour sortir victorieux de ces combats. Surtout que, et c’est là que le bas blesse (un peu), vous ne pourrez jamais vous battre à plus de deux, le troisième étant par défaut Igniculus. 

 

A la fin des combats, vous recevrez des points d’expérience ainsi que des objets ou des oculis. A chaque niveau que vos personnages gagneront, vous pourrez les faire progresser via leur arbre de compétences afin d’augmenter leur force, leur magie, leur PV ou encore leur apprendre de nouvelles capacités. Point intéressant, tous les personnages reçoivent des points d’expérience, même ceux n’ayant pas combattu. 

 

 

Les richesses de Lémuria

Tout au long de votre aventure, vous serez amener à acquérir des oculis, des pierres précieuses/semi-précieuses que vous pourrez associer à vos capacités offensives, défensives et d’exécutions afin d’augmenter votre puissance, réduire vos temps d’actions ou associer un élément à vos attaques physiques. Il existe en tout dix oculis dont sept que vous pourrez confectionner vous-même via le menu. Les trois de bases, le saphir, le rubis et l’émeraude pourront donc servir à en créer d’autres. Par exemple, en combinant le saphir et le rubis vous obtiendrez l’améthyste alors qu’en combinant le rubis avec l’émeraude, vous créerez de la citrine. Ce n’est pas tout ! En combinant 3 fois le même oculi, vous en obtiendrez un plus puissant. 3 oculis bruts donneront un oculi poli et ainsi de suite pour en obtenir un taillé puis un brillant (qui est la dernière forme). Bien sûr, vous pourrez combiner 2 oculis poli entre eux pour en obtenir un de même qualité, une émeraude polie et un saphir poli donneront une tourmaline polie. Vous suivez ? 

Deuxième point plus ou moins important, lors de votre aventure, vous croiserez parfois des feuilles virevoltants au gré du vent que vous pourrez récupérer : les confessions. Des morceaux de l’histoire de Lemuria vous permettant de vous plonger un peu plus dans l’univers imaginé par Ubisoft Montréal. 

Vous remarquerez aussi rapidement que des plantes lumineuses sont disséminées çà et là sur votre chemin. En les touchant, vous ferez apparaître des vœux (je vous en ai parlé quand j’ai abordé Igniculus dans les combats) qui se matérialisent sous forme d’orbes colorés. A la manière des Lums dans Rayman Legends, il vous faudra les prendre dans un ordre défini par la première qui n’a pas la même couleur que les 4 autres afin d’acquérir des PV et des PM. Dans le cas où vous les prendriez n’importe comment, il ne feront que recharger la jauge d’Igniculus. 

 

Enfin, comme tout RPG qui se respecte, vous pourrez exécuter des quêtes de Lemurians, des quêtes annexes plus ou moins complexes qui vous permettront de récupérer des objets ou des oculis. D’ailleurs, pour vous aider à accomplir ses quêtes en un minimum de temps, vous pourrez retourner dans les lieux que vous avez déjà découverts via la carte de Lémuria. 

Quant à la musique, il est important de saluer le travail de Béatrice Martin (plus connue sous le nom de Cœur de Pirate) qui compose ici sa première bande-son vidéoludique. Ce n’est pas une mince affaire. Les thèmes sont en majorité mélancoliques et, même si ils se marient bien avec l’univers sombre de Child of Light, ils ont tendance à nous endormir à force, ce qui est un peu malheureux. Heureusement, les thèmes de combat sont épiques, particulièrement ceux des boss, tranchant ainsi parfaitement avec la mollesse qui pourrait s’installer au gré de votre exploration du monde de Luméria. Enfin, on notera la présence d’une narratrice qui intervient à quelques rares moments du jeu. Rien d’inoubliable donc. 

Notre avis :


L'avis de Admin 14 / 20
  • Une réalisation soignée
  • Parfait pour découvrir les J-RPG
  • Des personnages attachants
  • Un monde immense
  • Une durée de vie conséquente (15-20H)
+
  • Bestiaire un peu pauvre
  • L'arbre de compétences à quelques faiblesses
  • Hors combats, les musiques sont parfois soporifiques
  • Le jeu est parfois un peu mou
  • Les combats à 2 c'et bof, à 3 c'est toujours mieux
Child of Light est donc un bon J-RPG, parfait pour ceux qui aimeraient découvrir ce genre de jeux vidéo sans se prendre la tête avec mille et une compétences, invocations et autres magies comme on peut le voir dans les Final Fantasy. Je le conseille donc aux curieux mais aussi aux fans du genre et puis, pour une quinzaine d’euros, c’est donné tant l’aventure est épique et rafraîchissante malgré quelques faiblesses.

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